Très sensible aux préoccupations des enfants et des jeunes de son département, Mme le préfet de l’Ouémé a déclaré, suite au plaidoyer des intéressés, d'œuvrer inlassablement pour leur bien-être et plein épanouissement.
Docteur Marie Akpotrossou s’est montrée très réceptive au plaidoyer des enfants et des jeunes de son département ce 30 novembre 2021 en présence de Mme Djanabou Mahoundé, représentante résidente du Fonds des nations Unies pour l’enfance (Unicef). D’un grand cœur maternel, Mme le préfet a rassuré les enfants et les jeunes en ces termes :
« J’ai pris l’engagement de créer un creuset qui sera placé sous mon autorité avec des relais dans chacune des 9 communes de mon département pour recenser, transmettre et dénoncer les cas de violation des droits des enfants. Ce système d’alerte et de suivi aura l’appui des membres de la conférence administrative départementale. »
Un engagement qui rassure les enfants et les jeunes, de même que l’Unicef-Bénin, représenté, à l’occasion, au plus haut niveau. En fait, au cours de leur plaidoyer, les enfants, sous le leadership d’Espérance Kouakou, ont déclaré que des milliers d’entre eux, âgés de moins de 14 ans, ne jouissent pas de leur droit à l’éducation, parce que déployés prématurément dans des centres d’apprentissage. Espérance voit l’avenir de ces enfants foulé au pied, incertain :
« J’ai mal au cœur quand je vois des enfants dont l’avenir est sacrifié et qui sont obligés d’accomplir des tâches plus rudes dans les centres d’apprentissage. »
Face à ce tableau sombre de la situation, Espérance demande à l’autorité préfectorale de s’investir résolument pour le maintien des enfants à l’école jusqu’à la fin du cycle primaire comme l’impose la législation béninoise, s’inspirant de la Convention relative aux droits des enfants. Il plaide également pour la sensibilisation des parents et patrons d’ateliers d’apprentissage afin qu’ils comprennent que les droit des enfants sont à respecter scrupuleusement. Il exige par ailleurs des sanctions contre toutes les formes d’exploitation et d’esclavage des enfants.
Gérard Milanflinou, représentant les jeunes n’a pas n’ont plus manqué d’ingéniosité pour impacter Mme le préfet. La préoccupation majeure de la jeunesse est relative au besoin d’emploi et il a su bien le résumer. Il a donc plaidé pour la promotion entrepreneuriale dans les domaines du tourisme et du numérique. A cet effet, il recommande à l’autorité de mettre en place un fonds en vue d’accorder des crédits voire des subventions à des projets innovants dans ces deux secteurs.
C’est suite à ces deux plaidoyers que Mme le préfet a pris l’engagement de trouver des solutions adéquates aux différentes préoccupations des enfants et des jeunes. Car, rappelle-t-elle : « Il n’y a de richesse que d’hommes ».
Satisfaction également du côté de Mme Djanabou Mahoundé, la représente résidente de l’Unicef au Bénin. Rappelant les objectifs de cette initiative de plaidoyer, elle affirme qu’il s’agit de « faciliter une cohésion intergénérationnelle afin de porter haut les doléances des enfants et des jeunes ».
Fortuné SOSSA