Cour d’assise au tribunal d’Aplahoué : Sèto Dandoga écope de 08 ans de réclusion criminelle pour viol



Le tribunal de première instance de deuxième classe d’Aplahoué a enregistré a enregistré, lundi, pour sa toute première session criminelle de l’année 2019 une affaire de viol. A la barre, Sèto Dandoga, cultivateur de nationalité béninoise né vers 1984 à Bétoumey, commune de Djakotomey, et résidant à Volly Latadji, commune d’Aplahoué au moment des faits. Il est reconnu coupable de viol sur la personne de dame Blandine A.

 

Les faits remontent au mardi 04 février 2014 à Volly Latadji. La victime Blandine A, âgée de 19 ans au moment des faits s’était rendue dans un champ accompagnée de sa petite sœur Lucrèce A pour y cueillir les légumes communément appelés ‘’fon man’’ en langue fongbé.

Elle a été rattrapée par trois jeunes gens pendant qu’elle faisait la cueillette. Deux d’entre eux ont décidé lui faire payer de manière peu orthodoxe le prix desdits légumes qu’ils ont estimé leur appartenir.

En effet ils ont  estimé que la meilleure façon pour eux de la faire payer était d’entretenir des rapports sexuels avec elle contre son gré. Ils sont donc passés à l’acte. Ainsi, Pendant que Sébastien Tokponhoué en fuite depuis lors a immobilisé la victime, Sèto Dandoga a entretenu avec elle des relations sexuelles en dépit de sa désapprobation vite étouffée.

Présenté à la barre du tribunal, l’accusé Dandoga a, dans une maladresse patente, varié dans ses déclarations. Alors qu’il les avait reconnues à l’enquête préliminaire et le jour de son inculpation de première comparution, il les a niées en partie au cours de ses interrogatoires au fond successif ; mais toutes les déclarations antérieures ainsi que celle faites à la barre ont révélé une dénégation d’incohérence.

Ecoutée aussi à la barre, la victime a été formelle et constante en identifiant physiquement Sèto Dandoga comme celui qui l’a exposé à des rapports sexuels contre son gré.

Le Ministère Public, représenté par le procureur de la République, Fidèle Iko Afé a, dans ses réquisitions aux allures pédagogiques démontré point par point les raisons de fait et de droit qui confondent l’accusé avant de demander aux juges constituants le tribunal de retenir l’accusé dans les liens de la prévention de viol, le condamner à dix (10) ans de réclusion criminelle et  payer la somme de un million (1.000.000) de francs CFA à la victime pour toutes causes de préjudices confondus.

La défense de l’accusé a été assurée par maître Guy Dossou, avocat à la Cour, substituant sa consœur maître Laetitia Koukoui empêchée. Dans son rôle d’avocat-conseil, il a évoqué une insuffisance de charges dans le dossier se fondant notamment sur l’expertise médico-psychiatrique qui a été réalisée deux (02) mois après la commission des faits. Du coup, il a plaidé au principal l’acquittement de son client au bénéfice du doute et au trait subsidiaire sa condamnation au temps déjà passé en détention.

Après une petite pause, le tribunal a rendu son verdict. Sèto Dandoga a été retenu dans les liens de la prévention de viol, et condamné à 08 ans de réclusion criminelle. L’accusé, ayant déjà passé cinq (05) ans en prison, y retourne donc pour purger les trois (03) années restantes.

Le tribunal a observé une  deuxième suspension pour aller statuer sur les intérêts civils. A cette dernière reprise, le tribunal a accueilli favorablement tel que requis par le ministère public la demande de constitution de partie civile de la victime et a estimé  avoir les éléments nécessaires et suffisants pour condamner l’accusé à lui payer la somme d’un million (1.000.000) de francs CFA pour toutes causes de préjudices confondus et en mettant les contraintes par corps au maximum prévues par la loi.

Sébastien Tokponhoué n’ayant pu être appréhendé, aucun acte de poursuite ni d’instruction  n’a  été engagé à son encontre.

Le tribunal qui a connu de la première affaire de cette toute première session criminelle dans l’histoire du tribunal de première instance de deuxième classe d’Aplahoué, l’une des dernières installées dans le ressort de la Cour d’Appel d’Abomey est présidé par Hervé Marcel Allavo assisté de quatre  assesseurs à savoir Herbert Solevo, Jocelyn Gbaguidi, Thierry Ahovè et Firmin Amoussou. La plume est tenue par le greffier en chef maître Alain Kakpo.

 

FS

Républicaillerie

Newsletter

Facebook

Nos Services

Investigation;

Grand Reportage;

Publi-reportage;

Conception et suivi de projet de communication;

Publication thématique;

Formation.

Code de bonne conduite

1- Utiliser la ceinture de sécurité

2- Porter un casque à motocyclette

3- Circuler à une vitesse et à une distance adaptée aux conditions

4- Ne pas conduire sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue

5- Ne pas utiliser de téléphone mobile en conduisant

Plus de détails

Contact

(00229) 97 44 83 25

(00229) 95 33 64 33

lamarcherep@gmail.com

www.lamarcherepublicaine.com

© 2018 La Marche Républicaine. All rights reserved Design by MISSOVID TECH